En tant que membre de l’Unité des maladies infectieuses et tropicales de Rambam, le Dr Neta Patrazil est habitué à voir des maladies qui ne sont pas normalement rencontrées en Israël. Mais le Dr Patrazil et son collègue, le Dr Noam Bosek, ont récemment décidé de faire un pas de géant dans leur programme d’études professionnelles. Les deux ont passé deux mois à traiter les patients dans l’une des régions les plus éloignées et mal desservies de l’Ouganda.

«Nous étions très enthousiastes à l’idée de participer à ce projet, organisé par l’organisation humanitaire israélienne sans but lucratif Brit-Olam», s’exclame le Dr Patrazil. «C’était une extraordinaire opportunité personnelle, humanitaire et professionnelle. Nous avons été exposés à une réalité fascinante, complexe, troublante et touchante chaque jour pendant plus de deux mois.

Avec peu de ressources, un inventaire de fournitures presque inexistantes, des équipements dépassés et des ressources humaines limitées, les médecins ont fait le maximum pour diagnostiquer et traiter les patients. «Nous avons rencontré des maladies que nous voyons rarement, voire jamais, en Israël» explique le Dr Paterzil. «En raison du manque de services et de fournitures de laboratoire, nous n’avons pas pu les diagnostiquer et les traiter correctement. Notre incapacité à sauver des vies était terriblement frustrante et, dans bien des cas, tragique.

Les deux médecins sont retournés à Rambam avec leur pratique professionnelle améliorée, et une nouvelle perspective sur les soins de santé mondiaux. « Sans aucun doute, notre temps en Ouganda nous a fait apprécier ce que nous avons ici, d’une part, et réfléchir avec tristesse sur ce qu’ils manquent là-bas. » Conclut le Dr Paterzil. « J’ai l’intention de revenir et de faire du bénévolat à nouveau. »